Harcelé par un officier allemand qui lui extorque de l’argent, Freud est inquiet pour le sort de sa fille, Anna. En cette année 1938 il ne souhaite pas quitter Vienne, envahie par les nazis. Et les supplications d’Anna, qui souhaite qu’il parte, n’y changeront rien. Un soir, elle est emmenée par la Gestapo. Freud, désespéré, est alors surpris par un étrange visiteur qui s’immisce chez lui. Un dandy léger, élégant, cynique. S’engage une discussion passionnante entre les deux hommes sur le rôle de Dieu, son existence, son omnipotence ou son impuissance. Mais qui est cet homme ? Un fou échappé de l’asile ? Un magicien ? Une projection de son inconscient ? Ou Dieu lui-même ? Quasi policière, l’intrigue mêle brillamment suspense et rebondissements. Très habilement, la mise en scène met en lumière le texte captivant à l’origine de cette pièce portée par quatre comédiens remarquables. Dans un face à face intense, ils font preuve d’une alchimie parfaite et se complètent à merveille pour livrer une réflexion sur la foi et sur la liberté de croire.
Durée 1h30
D'
Éric-Emmanuel Schmitt
Mise en scène
Johanna Boyé
Assistante mise en scène
Caroline Stefanucci
Scénographie
Camille Duchemin
Musiques
Mehdi Bourayou
Avec
Sam Karmann
,
Franck Desmedt
,
Katia Ghanty
,
Maxime de Toledo
Lumières
Cyril Manetta
Conseil magie
Alexandre Denis
Atelier Théâtre Actuel en coproduction avec le Théâtre Rive Gauche
Avec le soutien de l'Athénée - Le Petit Théâtre de Rueil et du SEL à Sèvres
Le Parisien
Cette pièce récompensée de trois Molières, la voici remontée par la talentueuse Johanna Boyé. On passe d’un point philosophique à un autre sans perdre le fil, on rit, on réfléchit et l’on repart en se questionnant, nous aussi.
Paris Match
C’est brillant. Très varié. Très dense. Et surtout, ce ping-pong condensé est porté par deux acteurs fabuleux, parfaitement complémentaires. C’est régénérant, stimulant.